Une réflexion sur “Suite des 24 heures de la biodiversité sur les Murs à pêches”

1. Merci
   J’ai trouvé ça passionnant! Je suis particulièrement ému parce que je vis dans une région (Berry, spécialement Champagne Berrichonne)
   dévastée, massacrée par l’agriculture industrielle…J’habite Déols, mais mon lieu de naissance est une ferme isolée. Je vais y marcher 8 à 10 km une ou deux fois par semaine. Ca s’appelle « Les Pyramides ». C’était une sorte de paradis, dans mon enfance. La plupart des variétés de plantes anciennes ont disparu. Il n’y a plus un seul animal domestique. Rien. Mais moi j’ai vécu dans une toile impressionniste! Je crois que ça marque définitivement. Vous faites un travail formidable, qui me rappelle que j’ai perdu les noms des plantes, qu’on désignait par des surnoms populaires: « l’herbe à bêtes rouges » parce qu’il y avait des aoûtats par exemple.
   J’ai été enseignant durant 44 ans…en lycée, en fac (cours pour adultes) en prison.
   Une anecdote: un détenu, qui venait de la Santé, était enchanté par les lichens dans les murs! Un type absolument étonnant! A la Maison Centrale de St Maur, il y a de nombreux « jardiniers », qui cultivent les rosiers, mais aussi les tomates, l’ail, le persil, des poivrons,
   des poireaux, des pommes de terre. Certains avaient même rêvé à des arbustes: de la vigne! C’est étrange: ces types, qui ont parfois
   tué et torturé plusieurs personnes, respectent ici la propriété de leurs co-détenus!
   Oui, merci et bravo!

   Rolland Hénault