En juillet, suite à l’annulation du PLU de Montreuil par le Tribunal administratif, notre association « Murs-à-Pêches » publiait, conjointement avec l’Association des Amis Naturalistes des Coteaux d’Avron le communiqué suivant :
« L’association des Amis Naturalistes des Coteaux d’Avron ( ANCA) et l’association Murs à Pêches ont obtenu avec d’autres requérants, l’annulation du P.L.U de Montreuil..
En effet nos deux associations ont demandé une annulation partielle du PLU concernant le territoire des Murs à Pêches au motif que la zone naturelle (Zone N) définie par la municipalité n’est pas conforme au code de l’urbanisme parce qu’elle permet une urbanisation « non strictement limitée»: en d’autres termes, elle permettait la détérioration du site naturel et du paysage des Murs à Pêches.
Le tribunal a reconnu nos arguments de fond et a demandé l’annulation du PLU de Montreuil.
Nous regrettons, que malgré notre insistance, la municipalité n’ait pas souhaité ouvrir le dialogue avec les associations qui l’ont longuement alerté à ce sujet.
L’association Murs à Pêches milite depuis 1994 pour la sauvegarde et la valorisation du quartier des Murs à Pêches, espace insolite et poétique menacé par la pression urbaine.
En 2000, l’association Murs à Pêches a été à l’origine de la demande de classement au titre des sites et paysages (inconstructible) de 16 hectares de Murs à Pêches dont 8 hectares ont été finalement retenus.
Aujourd’hui, les associations Murs à Pêches et des Amis Naturalistes des Coteaux d’Avron demandent que la municipalité préserve de l’urbanisation les 37 derniers hectares de Murs à Pêches et crée une véritable zone naturelle.
Nos associations souhaitent que le dialogue soit renoué et ouvre à une véritable concertation c’est à dire la mise en question des grosses infrastructures déjà prévues sur le site. »
Alors que la décision du Tribunal administratif pouvait être l’occasion pour la municipalité de lancer un vrai dialogue pour un urbanisme partagé et de qualité, pour Montreuil, force est de constater que la municipalité n’a pas ouvert cette concertation et a préféré faire revoter, presque à l’identique, le PLU au conseil municipal du 13 septembre.
Notre association, Murs à Pêches, continue à demander que la municipalité préserve de l’urbanisation les 37 derniers hectares de Murs à Pêches de Montreuil. Elle souhaite que le dialogue soit renoué et que s’ouvre une concertation réelle c’est à dire la mise en question des grosses infrastructures déjà prévues sur le site et la création d’une véritable zone naturelle.
Montreuil le 28 septembre 2012.
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