Un plan avec les habitants ?


Un ami proche et de longue date m’a écrit suite au billet « Le fabuleux projet de Mme Voynet; sacrifier les Murs à pêches »:

« Mais qui a décidé de ce projet mégalomaniaque ?
on nous parle de démocratie participative, on théorise sur les conseils de quartier mais les décisions importantes sont prises en dehors des citoyens, après les élections, sans les avoir évoquées pendant la campagne »

Le dossier du « plus grand écoquartier d’Europe » dixit Mme La maire réunion publique du 22 mars 2010 ( comporte 140 pages environ) a été déposé par la ville de Montreuil en août 2009 à la Région et à ce jour toujours inaccessible aux Montreuillois, malgré notre demande du 25 novembre 2009.

Nous publions de nouveau un texte du 27 mars 2009  il y a un an jour pour jour, qui nous semblait pouvoir  être une base de réflexion et de débat sur le comment co-écrire un projet de vie et de ville, ce texte traiter alors un sujet d’actualité au sein de la ville, le PPAD, il n’eut aucune influence sur son déroulement, et encore plus fort lors de la concertation sur le Plan Local Urbanisme, le projet « du plus grand écoquartier d’Europe », n’a même pas été abordé, deux ZAC vont démarrer juste avant l’été, il faut pas perdre de temps, allons y au pas de charge. Voici le texte et son préambule de l’époque:

Pascal Mage


Une occasion rare est offerte par le législateur de faire connaître les paroles citoyennes en les introduisant dans ce qu’il a été nommé “PROJET D’AMÉNAGEMENT ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE”, tous les mots comptent  !
C’est donc le moment  pour “le plus grand nombre” de dire comment passer d’une situation présente à un futur, avec en tête la sauvegarde de l’intérêt général et du bien public.

À PROPOS DU PADD

La partie dénommée « Projet d’Aménagement et de Développement Durable » est placée dans le « Plan Local d’Urbanisme » (PLU)  pour indiquer  les orientations de politique générale de la ville. Ces intentions président aux conditions d’usage et de modelage de la ville, et prennent la forme d’un règlement d’urbanisme.

La loi « Solidarité et Renouvellement Urbain » a introduit dans la technique juridique antérieure (Plan d’Occupation des Sols) une modification fondamentale, s’inspirant en cela de la plupart des démarches en cours en Europe : celle de considérer que les règles d’urbanisme ne peuvent être que les outils de mise en pratique d’un PROJET de VILLE. Ce projet de ville doit exprimer la façon dont devront être traitées simultanément les questions sociales, économiques, environnementales et culturelles. Il s’agit de développer une vision de l’évolution de la société locale à court, moyen et long terme ( horizon 20 à 25 ans ) sans pour autant négliger la relation aux initiatives développées aux autres échelles territoriales (communautés d’agglomérations, Département, Région).

Écrire le Projet d’Aménagement et de Développement Durable consiste bien à écrire à plusieurs mains un projet partagé de civilisation, utilisé ensuite comme « fil rouge » d’un projet de ville ; d’où les débats nombreux aujourd’hui. Peut-on construire un projet pour le « plus grand nombre » avec une liste à la Prévert, établie seulement avec les bonnes volontés du moment ? L’urgence d’enrayer la mécanique urbaine, actuellement laissée aux logiques de marché, autorise-t-elle à fabriquer des règlements sans un temps suffisant accordé à la pensée  ? Le contrôle démocratique des actes administratifs ne pourrait dans ce cas être exercé par les citoyens.

À Montreuil, il n’y a pas que des consommateur. Il y a des acteurs, des citoyens agissants, toujours plus nombreux. Prêts à penser, prêts à agir. Nous sommes 100 000 et plus, capables de  penser et de faire ensemble !

MoMo

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