Plâtrier du Patrimoine, maintenant!

Le lycée du bâtiment de Montrouge et des entreprises du patrimoine, forment en un an, en apprentissage avec rémunération, des plâtriers du patrimoine, la session démarre des places sont disponibles.

PUBLICS CIBLES
Titulaires d’un CAP ou Bac Pro
(métiers du bâtiment, gros et
second œuvre, menuiserie…)
Public en reconversion

Voir les pj

Porcelainerie Samson à Montreuil

Patrimoine de Montreuil méconnu.

https://monumentum.fr/monument-historique/pa00079939/montreuil-porcelainerie-samson

Mercredi

L’ASVR vous invite à la Guinguette du Pavillon à partir de 18h le mercredi 3 juillet pour une soirée en hommage à Guy Auzolles, historien érudit de Romainville et amateur de guinguettes !

L’ambiance sera festive, musicale et dansante avec Jeanne Pilon à l’accordéon et Laurine Moullet au violon.

Des extraits du Quizz de Guy seront proposés aux curieux de l’histoire de Romainville et ses essais seront présentés.

L’équipe de la Guinguette assure la restauration sur place.

Au plaisir de vous retrouver en ce début d’été.

le bureau ASVR

Rue Saint-Antoine, enfin!

Nous sommes heureux de ce démarrage. Un grand besoin, c’est la voie centrale reliant le secteur ouest et est du site des murs à pêches. Une voie patrimoniale. Alors soyons heureux de cela, du futur de la rue Saint-Antoine, la municipalité avance, Mais Il faudrait aussi travailler à reconstituer à la continuité paysagère entre les deux secteurs des murs à pêches. Car un grand danger qui menacerait, avec le projet d’une barrière de béton séparant à jamais les murs à pêches en deux, secteur Est et Ouest, coupant paysage, zone de fraîcheur et corridor biologique malgré les engagements pris initialement de la non-urbanisation le long du tramway dans les murs à pêches. Nous attendons des informations de la municipalité.

Rebondissement, nous complétons notre présent billet.

La communication est précieuse, et les élu.e.s attentif.ve.s

Méaculpa, nous étions mal informé et tant mieux voici le message de Monsieur Gaylord Le Chequer 1er Maire adjoint en charge des Murs à Pêches

Bonjour Pascal, aucune construction le long du tramway dans le secteur MAP. C’était un invariant du projet.

Les 3 années de concertations qui ont permis d’acter le plan guide restituent bien cela. C’est consultable sur le site Est Ensemble.

Bien à toi

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     Gaylord LE CHEQUER

Premier adjoint au Maire

délégué à la ville résiliente

Urbanisme, Espaces publics, Grands travaux de transports

Protection des Murs à Pêches

Merci à lui.

Merci 🙏👏🍑 de Fruits Défendus

Grand merci au 131 personnes qui ont participé à cette collecte, nous avons même dépassé notre objectif de 960 €, nous avons atteint la somme de 1781€ ! 

https://www.helloasso.com/associations/fruits-defendus/collectes/sauvons-une-des-derniere-maison-d-horticulteur-des-murs-a-peches-de-montreuil

Grâce à vous, nous avons pu réaliser l’étude de structure qui confirme que la maison n’est pas dangereuse. Nous l’avons envoyée à M. Gaylord Le Chequer 1er Maire Adjoint en charge notamment des Murs à Pêches, qui devrait nous recevoir .

Si Fruits défendus est prêt à lancer des chantiers participatifs pour la restaurer, la partie n’est pas encore gagnée. Nous aurons peut être encore besoin de votre soutien pour sauver ce témoignage rare de l’habitat des horticulteurs du Haut-Montreuil au début du siècle dernier.

Certes nous avons beaucoup insisté sur la partie ancienne qui a plus d’un siècle, mais des chercheuses et chercheurs allemands des universités de Munich et de Berlin nous ont alertés sur la nécessité de sauvegarder l’ensemble car c est un témoignage des habitats simples qui se transforment au cours des années : c est la théorie de la maison qui pousse, à partir d’un noyau on agrandit la maison pour les enfants, pour d’autres utilités. C est donc un ensemble que nous souhaitons conserver.

Nous vous tiendrons au courant des futurs rebondissements.

Si vous voulez tout savoir sur « la maison qui pousse »:

Hochschule München

La « maison qui pousse »: L’exemple remarquable de la construction par étapes dans les Murs à Pêches à Montreuil. Lettre d’intérêt pour la conservation et l’étude de cet artefact.

Madame, Monsieur,

La « maison qui pousse » que l’on trouve dans les Murs à Pêches de Montreuil présente de grandes similitudes structurelles avec les prototypes de architecte paysagiste Leberecht Migge (1881-1935), construite à la même époque, vers 1920. Non seulement elle est construite le long d’un mur fruitier et se rapporte entièrement au jardin sur le plan fonctionnel, mais elle a également été construite de manière reconnaissable en petites sections et doit donc être comprise comme une unité économique et écologique avec le jardin.

La construction « maison qui pousse » dans les Murs à Pêches de Montreuil, c’est à notre avis une véritable chance dans l’histoire de l’architecture d’être encore conservée sous cette forme historique et de pouvoir être étudiée en relation avec les Murs à Pêches et avec d’autres exemples de l’époque en Europe.

Voici les informations sur le travail de Migge en relation avec cet exemple pertinent “d’architecture en croissance » dans les murs à Pêches:

Leberecht Migge (1881-1935) compte parmi les architectes paysagistes les plus en vue du Neues Bauen. Il a réalisé de grands projets de lotissements, entre autres avec Ernst May à Francfort avec Bruno Taut et avec Martin Wagner à Berlin. Parallèlement à son activité de constructeur, Migge a également mené une intense activité de publication. Son ouvrage le plus connu est paru en 1918 sous le titre Jedermann Selbstversorger (« Tout le monde est autosuffisant »). Migge y propage – dans le contexte de la situation d’approvisionnement catastrophique pendant et après la Première Guerre mondiale – le jardin urbain autosuffisant comme base culturelle et économique de l’économie nationale.

Migge pensait pouvoir prouver qu’avec des méthodes de culture horticole très simples – qui prétendaient néanmoins refléter l’état le plus récent de la science, par exemple les connaissances sur le rôle des micro-organismes dans le cycle de l’azote – une famille de cinq personnes pouvait subvenir entièrement à ses besoins sur 400 mètres carrés de terrain cultivé de manière intensive et générer en outre tous les frais nécessaires à l’exploitation du jardin. Le « mur de fruits » est déjà un élément important de sa conception technique de l’horticulture – qui sera par la suite pratiquement structurant pour tous ses projets de lotissements.

En 1921, Migge développe sa conception du jardin comme base de tous les processus économiques et sociaux dans un projet d’entraide pour la colonie de jardins du terrain sud de  Berlin. Selon le principe de la « construction par étapes », le colon doit – en commençant par une tonnelle ouverte, un banc pour ranger les outils et une fosse pour stocker les tubercules – être en mesure, grâce aux revenus du jardin, de construire successivement une petite maison, d’abord en forme de grotte, puis à deux étages, pour une petite famille.

Il faut souligner ici que Migge « invente » moins une forme de construction qu’il ne systématise une pratique largement répandue dans l’après-guerre – le mouvement des colons viennois n’est pas le seul à trouver son origine dans une initiative d’autosuffisance alimentaire et résidentielle née de la nécessité ; en Allemagne aussi, on trouve de nombreux exemples d’appropriation informelle de terres – notamment dans le contexte des efforts visant à une réforme foncière fondamentale au début de la République de Weimar. (cf. par exemple le logement Freie Erde près de Düsseldorf)

Le jardin autosuffisant est également un élément récurrent dans les plans formels de Migge – l’application prototypique la plus claire de ses principes se trouve dans la cité Knarrberg à Dessau-Ziebigk (1926-29), où Migge a également pu réaliser, avec l’architecte Leopold Fischer, son concept d’économie circulaire locale avec un recyclage conséquent de tous les déchets – y compris les matières fécales humaines. L’élément structurel de base du lotissement est constitué de murs fruitiers orientés est-ouest et espacés d’environ 10 mètres.

Dans sa contribution au groupe de travail « Das Wachsende Haus », créé par Martin Wagner à l’initiative de Migge, ce dernier associe finalement en 1932 la « construction par étapes » au mur fruitier. Le mur constitue désormais l’épine dorsale constructive et structurelle de la maison qui – en tant qu’unité économique avec le jardin et financée par les revenus de ce dernier – « pousse » le long de celui-ci et complète le système de la « cité en croissance ».

Cordialement,

Sandra Bartoli et Silvan Linden (Technische Universität Berlin)

Mobilisation contre la destruction d’un monument du Patrimoine par la chambre des Notaires de Paris 

https://chng.it/gYX8WS95LJ

Chaperon Plâtre, avec les apprenants d’Abajad.

Ce mercredi 6 mars, nous avons réalisé un chaperon plâtre de 7 métrés de long, conduit par l’artisan maçon du bâti ancien paysagiste Fabien Decoucut et une équipe de 11 personnes d’Abajad.

Ce mur était menacé suite à la perte de son chapeau, nous avons bénéficié du plâtre fournir par la municipalité.

Maintenant, nous devrions faire les enduits, coté levant et replanter des pêchers.

Merci, aux apprenants d’Abajad et du chef de chantier.

Mois de Mars: Programme accueil association Murs à Pêches

Tous les dimanches de 14H30 à 16H30.

Accueil aux jardins de l’association des murs à pêches par un jardinier bénévole, au fond de l’impasse Gobetue: Visite libre des jardins – Exposition photographique- Main à la pâte.

Deux visites guidées:

le samedi 16 mars. Organisé conjointement avec le comité de tourisme du  93, prix 7€50. Inscription

le dimanche 17 mars. Organisé par l’association Murs à Pêches. Gratuit. A 16h, RDV aux jardins de l’association Murs à Pêches, au fond de l’impasse Gobétue. Visite promenade sur le site des murs à pêches,

Contact, informations 0698958857 Pascal Mage Info@mursapeches