Non à la loi Duplomb, signez les pétitions 🙏

Pour une sortie des pesticides de synthèse ! 

Franck RINCHET-GIROLLET

Laure BLANCHARD

Fleur BRETEAU

et 2 autres personnes (Voir plus)

15/07/2025

Identifiant: N°3021

https://petitions.assemblee-nationale.fr/initiatives/i-3021

https://petitions.assemblee-nationale.fr/initiatives/i-3014

La France trahit ses engagements et met en danger la santé de ses citoyennes et citoyens ! Le silence est rompu : c’est l’heure d’agir. 

Nous, citoyennes et citoyens, exigeons que la France mette fin à l’empoisonnement silencieux de ses habitantes et habitants – et de son environnement. Les pesticides de synthèse — insecticides, herbicides, fongicides — sont omniprésents : dans l’air que nous respirons, l’eau que nous buvons, les sols qui nourrissent notre alimentation, et aussi dans nos corps. Chaque année, plus de 65 000 tonnes de substances actives sont répandues sur notre territoire, malgré leur danger avéré.

L’INSERM (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale), l’INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité pour la prévention des risques professionnels), la Mutualité Sociale Agricole et de nombreuses études épidémiologiques ont démontré les liens probables ou avérés entre l’exposition aux pesticides et des pathologies graves : maladie de Parkinson, cancers de la prostate, leucémies infantiles, tumeurs cérébrales, troubles de la fertilité, troubles cognitifs, malformations congénitales. Ce sont d’abord les agriculteurs, les femmes enceintes, les enfants et les riverains qui payent ce lourd tribut.

Aujourd’hui, les scientifiques et les médecins qualifient le cancer « d’épidémie » car ses causes sont structurelles, liées aux produits phytosanitaires, et son incidence augmente dans toutes les catégories de la population de manière très préoccupante. Le cancer est désormais la première cause de mortalité par maladie chez les enfants ; six cancers sont en nette progression chez les jeunes de 15 à 39 ans ; la France détient la plus forte incidence de cancer du sein au monde. 

Les pesticides n’empoisonnent pas que les humains; ils détruisent méthodiquement le Vivant. En Europe, 80 % des insectes ont disparu en quelques décennies. En France, les oiseaux des champs ont chuté de 36 % entre 1989 et 2021, et un tiers des colonies d’abeilles disparaît chaque année. Le lien avec l’usage des néonicotinoïdes est scientifiquement établi. Pourtant, la France continue d’autoriser ces substances, malgré les alertes répétées et les dégâts grandissants constatés.

Pire encore, la France trahit ses engagements internationaux. En 2021, le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies a adopté la résolution 48/13, reconnaissant pour la première fois qu’un environnement propre, sain et durable est un droit humain fondamental. L’année suivante, en 2022, l’Assemblée générale des Nations Unies a réaffirmé ce droit universel, soulignant que chaque être humain doit pouvoir jouir d’un air pur, d’une eau saine, d’une terre fertile et d’un climat stable. La France a cosigné ces résolutions, s’engageant publiquement à protéger la santé de ses citoyennes et citoyen, et à garantir un environnement sain pour les générations présentes et futures.

Ces engagements sont jusqu’à maintenant restés lettres mortes. Alors que la Science alerte depuis des décennies sur les effets dévastateurs des pesticides sur la santé et l’environnement, la France persiste à privilégier ce modèle agricole toxique. En refusant d’appliquer pleinement le principe de précaution inscrit dans ces textes internationaux, la France fragilise la confiance dans ses institutions et met en péril la Santé Publique. Ce décalage entre engagements pris et actions menées est d’autant plus inacceptable que la France est l’un des pays européens les plus consommateurs de pesticides. En continuant à fermer les yeux sur ces contradictions, elle cautionne un système défaillant qui sacrifie la santé de ses citoyennes et citoyens au profit d’intérêts économiques à court terme.

Nous demandons que la France traduise enfin ses engagements internationaux en actes concrets : en interdisant définitivement les pesticides reconnus dangereux, en planifiant une bifurcation vers une agriculture respectueuse de la santé et de l’environnement, et en garantissant à tous ses habitantes et habitants le droit fondamental à un environnement sain, conformément aux résolutions qu’elle a ratifiées et aux attentes de la population.

Il est temps d’agir. Agir avec courage. La Science est catégorique, les preuves sont solides et unanimes : le doute n’est plus permis. Les citoyennes et citoyens sont mobilisés. La France ne peut plus se permettre de trahir ses engagements, de mettre en péril la santé de ses citoyennes et citoyens, la survie de son environnement. C’est une question de justice sociale, de santé publique, de respect des droits humains. 

C’est une urgence. 

Sortons des pesticides de synthèse, maintenant ! Il en va de notre responsabilité, de notre vie, de notre avenir commun et de celui de nos enfants. 

✍ En signant cette pétition, vous défendez la science, la démocratie, la santé et le Vivant

https://petitions.assemblee-nationale.fr/initiatives/i-3021

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Merci à Catherine Venica de Racines en ville et Christophe Bichon du Sens de l’humus

La plateforme des pétitions de l’Assemblée nationale permet aux citoyens d’adresser des pétitions à l’Assemblée nationale et de signer des pétitions déjà déposées.

Chaque pétition est attribuée à l’une des huit commissions permanentes de l’Assemblée nationale, en fonction de la thématique qu’elle aborde. Les pétitions ayant recueilli au moins 100 000 signatures sont mises en ligne sur le site de l’Assemblée nationale pour plus de visibilité.

Après attribution de la pétition à une commission, les députés de la commission désignent un député-rapporteur qui propose ensuite soit d’examiner le texte au cours d’un débat faisant l’objet d’un rapport parlementaire, soit de classer la pétition. 

La Conférence des présidents de l’Assemblée nationale peut également décider d’organiser un débat en séance publique sur une pétition ayant recueilli au moins 500 000 signatures, issues d’au moins 30 départements ou collectivités d’outre-mer.

Communiqué de presse de la fédération des Murs à Pêches

EIF : la ville de Montreuil met ses Murs à Pêches en danger !

La Fédération des Murs à Pêches s’indigne du projet « EIF », initié par la ville de Montreuil, Est Ensemble et l’État, dans le cadre d’un appel à projet métropolitain. Elle appelle le plus grand nombre à signer ici une pétition en ligne, que nous remettrons au maire de Montreuil, pour s’opposer au projet Bouygues et demander à engager un véritable programme de valorisation des Murs à Pêches.

Un patrimoine vivant en danger

Les Murs à Pêches racontent l’histoire et l’identité de Montreuil. Cet espace naturel dessine un paysage agricole singulier plus que jamais indispensable face aux enjeux environnementaux et sociétaux de notre époque. Pourtant, le site se détériore, les associations sont toujours plus seules sur le terrain et, derrière les discours politiques, il n’existe aucune volonté ou stratégie de préservation de ce patrimoine.

L’appel à projet métropolitain, un effet d’aubaine qui justifierait tout pour la ville

Nos élus s’étaient toujours plaints de ne pas disposer de surface suffisante pour réaliser des projets d’envergure sur le quartier des Murs à Pêches. Et voilà que la ville, la communauté d’agglomération et l’Epfif, trouvent opportuns de céder des parcelles publiques à un promoteur privé, mieux, une multinationale (Bouygues), dans le cadre d’un appel à projet métropolitain !

Si nous pensons la reconversion de l’usine EIF nécessaire, elle doit se faire en cohérence avec un projet global pour le site. C’est pourquoi nous n’acceptons pas la destruction de 3700m² des murs à pêches attenants à cette usine pour y construire 85 logements. De la même façon, comment envisager qu’un promoteur immobilier devienne gestionnaire d’autres 2900m² de parcelles pourtant classées patrimoine d’intérêt national ? Nous n’acceptons pas que la ville brade ainsi notre patrimoine commun.

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Parcelles concernées par la construction de logements

Une démocratie toute en façade

Contrairement à ce qu’affirment les élus, la procédure opaque de l’appel à projet métropolitain ne permets pas l’émergence d’une concertation. Pour cela, il aurait fallu échanger lors de la rédaction du cahier des charges de cet appel à projet.

Il est encore temps : nos propositions

Nous demandons à la ville de Montreuil de se retirer de l’appel à projet métropolitain, comme l’a fait la ville de Gentilly dans le cadre du même appel à projet.

Nous demandons la création d’une véritable structure projet de type Groupement d’Intérêt Public (GIP) qui permette de réunir les acteurs et usagers du site afin de rédiger un projet global des Murs à Pêches et de mobiliser, sur un socle de finances publiques, des financements privés complémentaires : partenariat, mécénat, concession, prestations …

L’avenir des Murs à Pêches, un enjeu pour tout Montreuil

Par le seul engagement d’habitants et de passionnés, les Murs à Pêches vivent de nombreuses activités qui devraient inspirer la municipalité : plusieurs hectares de jardins potagers et fruitiers historiques ou partagés, un festival qui rassemble plus de 12 000 personnes, des ateliers pédagogiques autour des enjeux de l’agriculture et l’alimentation, des chantiers d’insertion pour restaurer les murs et créer des solidarités, des visites guidées, et encore d’autres espaces d’expressions culturels, de partage, …

Suite à l’inaction de la ville, des parcelles jusqu’ici préservées sont squattées ou transformées en décharge. Quel gâchis ! Ce quartier pourrait devenir le « centre vert » de Montreuil. Ouvert, balisé de sentiers et animé de projets à taille humaine, il deviendrait un lieu de rencontre privilégié pour les habitants qui le connaissent mal et n’en voient que des clôtures.

Au-delà du potentiel historique de ce site, la municipalité de Montreuil devrait pourtant savoir qu’elle dispose là d’une richesse incommensurable pour opérer la transition écologique de son territoire, et que dans cette entreprise, ses citoyens sont une force, et non ses opposants.

La Fédération des Murs à Pêches

Contact Presse : Pascal Mage – 06 98 95 88 57 – federationmursapeches@gmail.com

A quoi sert Natura 2000? A rien!

Le département avec l’accord de la municipalité a le projet de construire un collège sur une zone Natura 2000, (extension du Parc des Guilands à Montreuil). Nous assistons ces dernières années à un bétonnage de plus en plus marqué des banlieues proches de Paris comme Montreuil. La pétition jointe explique que le besoin de ce collège n’est pas démontré, même si les pétitionnaires ne sont pas contre la construction d’un collège. Ils sont surtout pour la préservation d’un espace naturel, récréatif, et convivial, important pour le quartier qui permet les rencontres intergénérationnelles, des rencontres entre les jeunes et les plus âgés autour de la pétanque, des soirées conviviales et un terrain de foot pour les ados.

Pétition : https://www.change.org/p/la-mairie-de-montreuil-93100-le-maintien-et-le-d%C3%A9veloppement-d-une-zone-natura-2000
Merci de signer et de faire signer cette pétition, ainsi que de relayer cette pétition à vos contacts ; le temps  est compté pour nous opposer à cette décision absurde et injuste.

natura 2000

PÉTITION des riverains de 138 bd de chanzy, à Montreuil :
Nous (habitants de Montreuil et des environs, utilisateurs et riverains du stade André Blain et de la zone « Natura 2000 ») nous opposons à la destruction de la zone classée « Natura 2000 » pour y construire un collège.

Nous dénonçons :
– les conditions dans lesquelles s’est déroulée l’enquête publique : non-concertation préalable élargie, absence de publicité visible, non-information des habitants (ni par le journal local, ni par le site de la Mairie) ;
– la médiocrité, les nombreuses inexactitudes et omissions du dossier d’enquête publique, ainsi que du rapport d’enquête publique ;
– l’abandon de fait du projet et de la promesse de faire de ce lieu une coulée verte avec aires de jeux, qui relierait le Parc des Guilands au square Denise Buisson…

Les souhaits des citoyens
Conserver et développer cet emplacement qui est une zone unique de respiration et de loisirs, pour les nombreuses personnes de tous âges qui y viennent pour se rencontrer, partager, jouer aux boules, au foot, et autres activités.

Préserver et aménager cet espace ouvert du quartier qui permet de nombreux échanges, favorisant le bien-vivre ensemble, les mélanges culturels et intergénérationnels.

Pour information : « France Nature Environnement Ile de France » et « EELV de Bagnolet » sont contre la destruction de la zone « Natura 2000 », mais pas la majorité municipale de Montreuil constituée en partie de membres locaux d’EELV…

À propos de la nécessité d’un nouveau collège…
Nous sommes favorables à la construction d’un collège, mais nous contestons le choix de son emplacement. D’autant que d’autres alternatives sont possibles, notamment la ZAC Fraternité ou de nombreuses friches disponibles entre le Bas-Montreuil et Bagnolet.

Cependant, une interrogation perdure : alors qu’aucune donnée brute n’a été fournie qui aurait permis de connaître les besoins ; le Département affirme que 259 places (sans ce futur collège) seront encore disponibles sur Montreuil en 2022 ; alors où est le besoin ?

Pire (information également absente du dossier d’enquête), sa réalisation sera financée par un « partenariat public/privé ». Ce mode de financement est régulièrement dénoncé par des sénateurs, des députés et la Cour des comptes comme celui ayant produit le plus de dérives et de surcoûts budgétaires pour l’État et les collectivités qui y ont fait appel (pour information : cet article du Monde).
Nous dénonçons ce choix de financement de la Ville de Montreuil et du Département qui démontre le peu de cas qu’ils font de l’utilisation de l’argent public, et qui invalide les raisons soi-disant économiques qui ont dicté le choix de ce terrain.